Cachette à branlette, c'est l'alias "analogique" de Florian Steiner, concepteur multimédia déchu, réanimé par la chaudronnerie dans les années 2010.
Une bande de camarades collégiens lui propose un jour de les rejoindre dans une formation punk-métal-fusion, la tendance des ados de campagne à l'époque. Chacun débutait dans son instrument mais de toute façon il ne restait que la place de bassiste. C'était le début d'une aventure pas facile dans la musique, entre deux pogos à la salle des fêtes.
Parallèlement le jeu vidéo prenait beaucoup de place, puis, c'était l'arrivée du 56k à la maison. Les doom-like en réseau, le piratage de musique et la scène modding l'emmènent aux outils numériques et la découverte d'autres cultures.
Ayant quelques notions dans le séquenceur de mario paint sur super nes et la demo de rave ejay, grailler le son et sa composition sur logiciels lui a permis à côté des répètes de métal, de développer ses skills en M.A.O.
Alors que ses copains se penchaient vers d'autres hobbies, naissait florian death, sensible, unas (rakraganh) et autant d'autres blazes que d'atmosphères.
Souvent, emportant avec eux, les souvenirs de l'enfant du métal.
Florian est né en 1985 à 40 bornes de Burg im Leimental.
Tout ce bordel continuait à se développer, comme une immense spirale super vivante et deep, jusqu'à l'apparition d'un JUNO-106 crasseux dans une échoppe d'accordéons en Allemagne.
Dans l'ombre du travail de l'acier, l'apéro et l'amour, se définissait un sanctuaire et la naissance de la cachette à branlette.