Paradoxe de Fermi, mes couilles ! Si les extra-terrestres ne se donnent pas la peine de nous contacter depuis tout ce temps, c’est qu’ils assistent médusés à nos orgies nocturnes. Ça copine, ça picole, ça copule,ça se carapate en descente. Y doivent bien s’marrer les petits gris. Ou alors... Attendez !
Peut-être qu’ils ne sont pas les seuls à nous observer. Il y a aussi ce fils de pute d’ordinateur quantique omniscient qui nous a ressuscités par amour. Oui c’est ça ! Nous ne sommes que des résonances virtuelles, d’anciennes entités qui s’asthmatent la tronche tous les week-ends. À moins que ce soit l’opossum créateur des mondes qui soit derrière tout ça. Vous savez, celui qu’on rencontre dans un élan mystique, devant les parkings des villes les jours de canicule. Bon, on va pas se mentir, vous avez sans doute quelque chose de plus utile à faire que de lire cette bd.
Je sais pas moi, rentrez foutre un peu d’ordre chez vous, passez l’aspirateur, appelez
la famille, donnez un coup de main à un pote, aimez votre prochain...
Après, si vous n’avez jamais rencontré l’étrange enfant fourmi, si les trous noirs qui ouvrent directement sur la Seine-et-Marne vous intriguent, si vous pensez que la schizophrénie latente a un rapport avec le boson de Higgs, jetez-y un œil... On ne sait jamais.